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ÉRIC FÉNOT

 

/ / / / /  ÉRIC FÉNOT

 

Quand as-tu commencé la photographie ? 

J’ai eu mon premier Agfamatic vers l’âge de 10 ans alors est-ce qu’on peut dire que j’ai commencé la photographie à ce moment là ? Je crois que oui, c’était déjà un intérêt pour moi, même si je ne savais pas que j’allais en faire mon métier. Ensuite c’est sur le Nikon FA paternel que j’ai pu faire mes premiers balbutiements mais le vrai démarrage de mon activité professionnel c’était en 1993, j’avais 22 ans et j’entrai en apprentissage chez un photographe de nature morte ….

Comment ? Avec quel matériel ? Aujourd’hui ? 

A l’époque tout se faisait à la chambre monorail 4×5. Quelle découverte et quel plaisir de travailler avec ces nouveaux outils bien éloignés de ce que je connaissais jusque là. Charger les châssis, développer les polaroïds, travailler la lumière, la composition, apprendre le métier quoi ! Aujourd’hui tout a changé, le numérique a été une révolution, j’y ai adhéré tout de suite. J’ai adoré les perspectives que cette nouvelle forme de prise de vues ouvrait, la flexibilité, les possibilités en colorimétrie… 

Qu’est-ce qui t’a décidé à devenir photographe ? 

La passion des belles images je crois. Les images authentiques, qui ne trichent pas, c’est pour cette raison que mes photos sont très peu retouchées, pas d’assemblage, essentiellement de la chromie. Comme le numérique permet de faire un travail de post-production colorimétrique avec une grande souplesse, je me régale à essayer des choses, modifier les contrastes, jouer avec les courbes. Mais toujours sur une image vraie.

Peux tu décrire ton parcours de photographe ?

Tout sur le tas…

Pourquoi la nature morte / le culinaire /… que recherches-tu dans ces sujets ? 

Le culinaire, il me semble qu’on ne peut bien l’aborder que si l’on aime manger… et j’adore manger ! Cela tourne même à l’obsession parfois quand vient l’heure du repas.

Les sujets qui t’inspirent ?

Les brillances, les formes, les matières, les lumières…

Comment décrirais tu ton travail et comment en es-tu arrivé là ? 

Une mise en valeur du patrimoine culinaire, un témoignage sur les manières de s’alimenter aujourd’hui au début du XXIème siècle, comment on produit nos aliments, mettre en valeur un savoir-faire tant au niveau de la transformation des aliments que de leur production. Notre alimentation aujourd’hui est en pleine mutation, les générations futures n’auront peut-être pas la chance d’accéder à une nourriture saine et variée, elles seront dans l’obligation de manger des insectes ou pire des pilules… croisons les doigts pour qu’on en arrive pas là. D’un autre côté tout le monde aspire à manger plus sainement, avoir des aliments qualitatifs dont on est sûr qu’ils ne contiennent pas une batterie de E-trucmuche ou d’anti-machinchose, il est donc permis d’espérer à l’avenir une mutation qualitative de notre alimentation. Pour qu’on puisse enfin se dire à nouveau « bon appétit » et non plus « bonne chance » pour paraphraser Pierre Rabhi.

C’est quoi une bonne photo ?

Une bonne photo c’est une photo qui va à l’essentiel : le plus compliqué c’est de faire simple. Il faut plus d’une vie pour arriver à cette forme de simplexité, cette efficacité dans la composition, la lumière, ou l‘instant quand on est en reportage et en portrait.

La complexité de ce métier ?

Valoriser son métier et son savoir-faire, paradoxalement le numérique a rendu accessible au plus grand nombre la possibilité de faire des images techniquement correctes, mais qu’en est-il du regard ?

Comment prépares tu un shooting ? État d’esprit, rapport au client, au sujet ?

Lorsque je dois faire des photos commandées pour les besoins d’un client, j’essaie en priorité de répondre à la demande et d’y apporter la plus-value de mon expérience. Ensuite il est important de prévoir sa lumière, de préparer le matériel adapté pour la mettre en œuvre, vérifier le matériel de prise de vue également, recharger les batteries, vider les cartes, checker que tous les câbles et petits accessoires soient prêts, en état de fonctionnement. Rien n’est plus essentiel que de pouvoir compter sur un matos fiable et fonctionnel. C’est la même approche en reportage, avec en plus la contrainte du poids et de l’encombrement qui restreint les possibilités d’équipement. Il est donc primordial de réfléchir avec quel matériel partir, celui qui sera le plus adapté aux photos que l’on souhaite faire. En prévoir un petit plus au cas où… trop n’a jamais manqué.

Quels auteurs t’inspirent dans ton travail ?  

Tout et son contraire, les grands photographes bien sûr : Horst, Avedon, Penn, Lindbergh, Roversi, Moon, Bailey, Leibovitz entre autres pour les photographes de mode. Mais aussi Mc Curry, Depardon, Capa, Cartier-Bresson pour les reporters, Swirc, Bonnet, Dumas pour les portraitistes.

Et bien sûr le cinéma (ou les séries d’ailleurs) dans lequel le travail des directeurs de la photo et des réalisateurs est une grande source d’inspiration pour moi. Cadrage, lumière, post-prod tout peut y être intéressant à transposer en photo.

Rôle d’un agent ?

Accompagner l’auteur, l’orienter dans sa démarche pour l’aider à la cohérence de son approche, de son regard. Et bien sûr le représenter.

 
 
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