/ / / / / FABIEN LEMAIRE
Réalisateur tout terrain, à l’aise en toute circonstance, qu’il soit à l’intérieur d’une cuisine exiguë au milieu d’une brigade en pleine action dans une province française, en extérieur pour couvrir un panoramique d’une vallée en Asie centrale, à l’affût du passage d’un troupeau de yacks, Fabien Lemaire couvre ses sujets avec un souci de « naturalisé » et de bienveillance « humaniste ».
Il privilégie des lumières et ambiances naturelles, tout en apportant des parenthèses fortes dans ses travellings et ses plans audacieux. Il apportera une vision originale dans l’écriture de vos films et un suivi rigoureux en post production. Parfaitement adapté pour des sujets « art de vivre » il saura révéler la qualité d’une table, d’un hôtel, d’un fournisseur de produits culinaires, d’un patrimoine historique, … en quelque sorte des atouts touristiques et des personnalités qui font le caractère culturel d’une région, d’un pays.
Quand as-tu commencé la photographie et la vidéo ?
J’ai commencé la photo à mes 12 ans lorsque j’ai découvert un vieil appareil photo de famille, c’est devenu ma passion numéro 1, même mes cadeaux d’anniversaire étaient des bons de développement et des pellicules. La vidéo a démarré beaucoup plus tard en 2011 avec l’arrivée des boîtiers Canon 5D.
Avec quel matériel photographique et vidéo travailles-tu ?
Je travaille avec une caméra Sony FS7 ou une F55, sur des shootings plus légers un Sony Alpha 7RII ou 7SII, les optiques varient en fonction des projets et du rendu souhaités.
Qu’est-ce qui t’a décidé à devenir photographe ainsi que vidéaste ?
L’envie de témoigner, de raconter le monde. J’ai toujours envie de montrer l’aspect positif, vivant et naturel des personnes. Je suis fasciné par les hommes orchestres, les chefs, les passionnés, les grands optimistes. Mon rêve a toujours été de voyager, de découvrir le monde, alors quand je suis en tournage aux quatre coins du monde mon plus grand plaisir est de le partager.
Peux tu décrire ton parcours de photographes /vidéaste?
J’ai commencé la photographie par le portrait avec des comédiens, des agences de mannequins aussi. Puis j’ai fait de la photo de mode et de déco. À l’aise en lumière naturelle, loin des studios j’ai souvent été appelé sur des missions compliquées à gérer. Je collabore régulièrement avec les agences de pub et des magazines sur des sujets déco et design en France et à l’international. Je suis l’auteur et co-auteur de 4 livres, dont « Cuisinez Olive » chez Verlhac Editions et « Château Cheval Blanc » avec HC editions. Mes travaux photographiques personnels ont été exposés à Paris, Dubaï, Londres et Milan.
Ma carrière de réalisateur débute, pour Stylia (Groupe TF1) de 2010 à 2013 avec 4 documentaires « L’Âme des Chefs » une immersion dans les coulisses intimes de la gastronomie avec les plus grands chefs étoilés français. Passionné de musique de films, je réalise « Art of Soundtrack » sur le compositeur Cyril Morin. Ce documentaire remporte l’International Platinum Awards au Festival indonésien IPAMA. En 2015 pour UshuaïaTV et France O, je réalise les premiers épisodes de la collection « Trésors de Mer ». Pour France 5, je suis invité à réaliser un épisode de la série documentaire racontée par Patrick Poivre d’Arvor «Une Maison, un artiste : Charles Trenet ». En 2016, je tourne au Népal un documentaire environnemental et animalier « Shuklaphanta, l’autre Népal Sauvage ». Le film, qui a remporté le prix « Best Feature » au Wildlife Conservation Film Festival New-York, est aussi sélectionné dans de nombreux festivals et a été diffusé sur AlJazeera, Discovery Channel Asia, RTBF et France 5. Au Printemps 2017, je réalise un nouveau film au Népal « Manaslu, royaume fragile de l’Himalaya ».
Parallèlement à ces productions documentaires, j’ai participé régulièrement à des films corporate et pub.
Quels sujets t’intéressent et pourquoi ?
Dans mes films et mes photos je cherche toujours à montrer l’humanité et la beauté du monde. C’est ma manière d’aider le monde à se transformer vers un meilleur possible. Curieux, insatiable, tous les sujets m’intéressent du moment qu’il y ait de l’humanité présente.
Pour toi, qu’est-ce qu’une bonne photographie/une bonne vidéo ?
Ce sont celles qui provoquent de l’émotion positive, celles qui touchent, qui vibrent intelligemment et éveillent les consciences.
Je suis un amoureux de la belle image, du cadrage travaillé et de la lumière naturelle.
Quelle est la complexité de ton métier ?
Avoir une curiosité permanente, trouver les moyens de développer et expérimenter son talent, être au courant des avancées technologiques et en même temps construire des relations humaines dans un milieu très concurrentiel.
Comment prépares tu une prise de vue ?
Je m’imprègne énormément du sujet, et je fais en sorte d’avoir le moins de pression possible pour laisser place à la créativité, à la spontanéité, tout en respectant le cadre de la mission.
Quels auteurs t’inspirent dans ton travail ?
Vincent Munier pour son travail photo sur l’animal, Salgado pour son noir et blanc magistral, Alejandro González Iñárritu pour ses films puissants, Coline Serreau pour ses films inspirants.