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MATHILDE DE L’ÉCOTAIS

 

/ / / / /  MATHILDE DE L’ÉCOTAIS

Très créative, tant en photographie qu’en réalisation de film, elle magnifie les matières, les textures et apporte au produit une vision épurée et moderne allant jusqu’à lui donner un nouveau sens.

Elle sait travailler dans un cadre donné et apprécie le travail d’équipe. Une prise de vue inclut, chez elle, une période de recherche et d’expérimentation. Le jour « J » elle en aura une connaissance approfondie, engendrant, le plus souvent, une vision surprenante du sujet. Ses connaissances en retouches, en multimédia, en design et en scénographie, lui permettent d’anticiper l’utilisation d’une image et d’y apporter un plus par diverses propositions riches de ses précédentes expériences. Une prise de vue ou une réalisation de film, pour elle, est une progression. Toutefois, tout doit être défini auparavant.

 

Quand as-tu commencé la photographie ?

Je suis photographe professionnel depuis l’âge de 17 ans. J’ai su très tôt que je vivrai de et pour l’image.

Comment as-tu commencé la photographie ?

J’ai fait des stages. Mais j’ai très vite gagné ma vie avec la photographie. J’ai commencé à L’AFP, j’étais stagiaire le jour et au desk la nuit. Les shifts représentaient seulement 6H40 sans pose donc je pouvais en enchainer 2. J’avais relevé de gros manques dans les archives en matière de portrait d’auteurs et gens connus. J’ai proposé à L’AFP de les shooter en freelance. En 1 mois, c’était devenu très lucratif. J’arrivais à en faire 4 par jour parce que j’avais embauché une copine qui prenait les rendez vous à qui je refilais 50 francs par rendez-vous pris … 1 personne 1 rouleau pas plus ! Super école !

Avec quel matériel photographique travailles-tu ?

J’ai beaucoup d’appareils photo différents. Le matériel m’importe peu, il n’est qu’un moyen d’arriver à mes fins. Je shoote avec un Hasselblad numérique, mais j’ai aussi fait des livres et relevés des défis avec un mobile… J’ai des Canon et des Sony pour la vidéo mais j’ai aussi du Nikon, tout numérique. J’ai été la première à faire un livre culinaire en numérique en 1999.

Qu’est-ce qui t’a décidé à devenir photographe ?

Cela n’a pas été une décision mais une évidence. L’école ne m’intéressait pas, mon père était journaliste, j’ai toujours fait des photos depuis que l’on m’a offert un kodak instamatic pour mes 10 ans.

Peux tu décrire ton parcours de photographe ?

Pour apprendre la photo, il faut faire de la photo. C’est ce que j’ai fait … sans aller à l’école !
J’ai commencé par le reportage, puis J’ai été photographe exclusive du Théâtre National de Chaillot, photographe de plateau, je suis partie à Los Angeles d’où j’ai sillonné la terre pendant 10 ans avec une constante de risque sur les sujets traités : des papous d’Irian Jaya dont on disait qu’ils étaient cannibales aux Gangs de Los Angeles. Je me suis toujours fait un point d’honneur de gagner ma vie avec la photographie. J’ai été reporter 10 ans. J’étais correspondante pour des magazines français et j’ai monté une petite agence. J’envoyais de Los Angeles tous les jours une revue de presse avec les sujets loufoques à faire aux USA. Une nuit, c’est le gilet pare balle qui a pris la balle qui m’était destinée pendant une patrouille avec les shérif de L.A. Ça faisait 7 ans que j’étais aux USA. 7 ans c’est un un cycle, je l’ai pris comme un signe du destin … J’ai changé de vie et suis rentrée à Paris. C’est là que j’ai rencontré Alain Ducasse qui cherchait un photographe venant d’un autre univers que la gastronomie. J’ai passé les essais et ai été prise certainement car mon regard était neutre, assez journalistique. J’ai viré le tralala, le stylisme et je suis rentrée dans le plat en mettant à l’honneur le travail du chef. J’ai découvert un univers qui m’a apaisé.

Pourquoi la photographie de nature morte, le culinaire ?

Un plat n’est beau que quelques minutes et j’aime fixer dans l’éternel l’éphémère. La complexité de la relation qu’entretient l’Homme avec son assiette me fascine. La représentation qu’elle prend est multiple dans mon travail. Je crée des univers pour les chefs, je tourne la photo de recette vers le futur plutôt que vers le passé, la photo pour moi qu’elle soit culinaire, ou autre, est un moyen de communication. La cuisine devient un prétexte pour atteindre une autre forme de photographie. Ce qui me semblait être au départ une simple image dite « culinaire » devient un paysage irréel où la beauté des matières est transcendée. Ce qui m’intéresse, c’est la nature elle-même, que je sens attaquée de toutes parts et que je souhaite préserver. En m’attachant à détailler toute la complexité qui compose chaque forme organique, je souligne à la fois la force et la fragilité de la terre … et j’exhorte ainsi à en prendre soin.

Pour toi, qu’est-ce qu’une bonne photographie ?

Une bonne photo est celle qui n’a pas besoin d’être légendée

Quelle est la complexité de ton métier ? 

Je ne trouve pas ce métier complexe, plus les années passent plus je ressens le champ des possibilités s’agrandir.

Comment prépares tu un shooting ? 

État d’esprit, rapport au client, au sujet.
Lorsque j’arrive sur le plateau le jour du shooting, 90% de mon travail est réalisé. Je travaille dans mon labo en amont afin de connaître le produit a fond, comment il réagit au chaud, au froid, à tel mode de cuisson, à telle coupe, à tel accord.

Quels auteurs t’inspirent dans ton travail ?

La photographie humaniste : Edouard Boubat, Elliot Erwitt, Jackson Pollock, Miro

 
 
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