Pourquoi travailler avec Virginie Garnier, Photographe Culinaire
Photographe parmi les plus actives dans l’édition culinaire et la presse, elle suit régulièrement le travail de chefs ou de grandes Maisons.
Sa lumière est rafraîchissante, ses ambiances naturelles, et ses choix artistiques sont modernes et toujours vivants. Créative, elle aime réfléchir et proposer une vision originale aux marques qui veulent travailler avec elle, tant au niveau de la lumière, que des compositions. En équipe avec de jeunes stylistes culinaires et décos elle compose des images sensibles et dans l’air du temps en orientant les mises en scènes des plats, des ambiances, des lieux (par exemple les fonds matières et stylisme art de la table en total look blanc consacrés aux desserts pour le livre « La crème de la crème » aux Editions Hachette Cuisine, ou glaces et crèmes glacées présentées d’une manière plus « rough », parfois dégoulinantes, sur des fonds de matières brutes pour le livre « Glaces Glazed » aux Editions Hachette Cuisine, ou bien encore des cocktails traités en clair obscur, avec élégance, dans les décors de l’Hôtel Bristol pour le livre « Cocktails de Maxime Hoerth » aux Editions Solar ou encore les dernières photos pour la promotion des cafés glacés de la marque Nespresso …). Photographe culinaire mais aussi de plus en plus lifestyle, Virginie est aussi à l’aise sur des prises de vue de portraits ou de personnages. Elle installe avec ses sujets une complicité instinctive dans l’idée de toujours capturer des moments intimes et spontanés. Ce qui lui importe avant tout, c’est donner du sens à l’image, raconter une histoire, en conjuguant naturalité et modernité des mises en scène.
Rencontre avec Virginie Garnier
Quand as-tu commencé la photographie ?
Vers 17 ans, mon oncle m’a offert son agrandisseur noir et blanc, et avec les sous de mon petit boulot d’été, je me suis achetée un argentique Canon. Je faisais poser mes copines de lycée. Je faisais aussi pas mal de photo de ma ville, Nice, de la mer, des rues du vieux Nice, des marchés, toujours en noir et blanc. Je trainais tout le temps au Mamac, le musée d’art moderne de la ville, j’ai découvert l’école de Nice, Yves Klein…
Avec quel matériel photographique travailles-tu ?
Aujourd’hui encore du Canon, Mark III, mais aussi du Leica M9, du Fuji, un jour un moyen format …
Qu’est-ce qui t’a décidé à devenir photographe ?
Depuis le Lycée, l’image m’anime. Petite je découpais sans cesse des magazines pour en faire des collages sur mes murs en évolution constante. Développer soi-même ses pellicules et ses photos vous apprend à quel point la lumière est la base de tout. C’est en contrôlant la lumière, c’est en contrôlant les ombres, que l’on compose une image.
Après la fac, j’ai perdu la photo de vue, je me suis perdue dans les méandres des études de communication à Paris pour devenir attachée de presse pendant quelques années. Puis la vie s’est rappelée à moi, trop de stress, trop de temps perdu, et pourtant qu’une seule vie.
Peux tu décrire ton parcours de photographes ?
J’ai démissionné de mon job dans une boite internationale, et me suis donné 1 année pour essayer de vivre de ma passion, me mettre au numérique surtout, et construire un book. J’ai mis presque 4 ans à pouvoir correctement gagner ma vie. J’ai fais quelques formations à Speos et aux Gobelins. J’ai fais des photos sans cesse. Dès que l’occasion s’en présentait. Dès que quelque chose m’inspirait.
Pourquoi la nature morte, le culinaire ?
J’ai voulu amorcer un book orienté vers les natures mortes parce que je suis une énorme fan d’Irving Penn, et je me suis d’abord attaquée au culinaire car j’ai une seconde passion dans la vie … la cuisine et tout ce qu’elle évoque, le savoir-faire, les produits, le partage, la transmission, la convivialité.
Quels sujets qui t’inspirent en photographie ?
La nature, les voyages, la famille. J’aime la nature, et ce qu’elle nous donne, je suis végétarienne donc les bottes de carottes, le lait d’amande, et le quinoa, c’est mon dada. Et comme je suis gourmande aussi et maman de 2 enfants, je suis pas mal inspirée par le régressif, le chocolat, la pâtisserie, la confiture… ;-). Ensuite, je réalise des photos plus lifestyle, sous forme de reportage, je suis animée par la spontanéité des moments de vie et de partage, la simplicité des choses vraies, par la lumière des soirées d’automne de mon sud natal, et celle des matins d’hiver dans le nord que j’ai découvert adulte. Je suis inspirée juste par la vie, et ceux qui la vivent. J’aime les gens, surtout ceux qui mangent ensemble, les amis, les passionnés, les grandes tablées, et les rencontres qui les précèdent. J’aime les choses qui ont une histoire à raconter.
Pour toi, qu’est-ce qu’une bonne photographie ?
Une bonne photographie pour moi ne sera pas une bonne photo pour toi, c’est un ressenti, une émotion qui passe, ou qui ne passe pas. Je fais des dizaines de photos pas jour, et je ne suis jamais entièrement satisfaite du résultat. Une bonne photographie c’est une alchimie, de couleurs, de lumière, de composition, de style, et ce petit supplément d’âme qui va faire toute la différence, un accident, un imprévu, un autre angle, et la magie opère.
Quelle est la complexité de ton métier ?
Savoir jongler ! Tour à tour créatif, technicien, manager, commercial, chef de projet, producteur, directeur artistique, comptable … il faut savoir bien s’entourer.
Comment prépares tu une prise de vue ?
État d’esprit, rapport au client, au sujet. Si le shoot demande de la direction artistique : brainstorming et sourcing intensif. Ensuite débrief des équipes, assistants, retoucheurs, dans la joie et la bonne humeur.
Quels auteurs t’inspirent dans ton travail ?
Irving Penn, Sarah Moon, Julia Hetta, Laura Letinsky, Michal Pudelka, Philipe Lorca di Corcia, Gentl & Hyers, Ditte Isager…
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